À l’heure où les fabricants rivalisent d’ingéniosité sur la conception de leurs solutions auditives, il semblerait que cela ne suffise pas à améliorer la situation actuelle. En effet, selon la dernière étude d’Amplifon, plus de 27 % des habitants des grandes villes subissent une pollution sonore excessive et si on sait que peu d’entre eux peuvent s’offrir des appareils auditifs, il faudrait penser à opter pour d’autres solutions.
Qui sont les plus touchées par la solution sonore excessive ?
Amplifon fête ses 65 ans et à cette occasion, elle a réalisé une étude portant sur la qualité d’écoute des habitants des grandes villes. L’étude a notamment révélé que les Français sont plus de 24% à souffrir des maux du bruit, surtout ceux qui habitent dans les grandes villes. Le pire, c’est que peu d’entre eux se rendent compte, à quel point la pollution sonore excessive est néfaste pour leur santé.
Il convient de rappeler que pour cette étude, Amplifon a fait appel aux services de GfK Eurisko qui a sondé 8 800 habitants, adultes pour la plupart, de 47 grandes villes de 11 pays différents. Pour la France, l’étude a été menée dans les principales grandes villes à savoir Paris, Marseille, Lyon et Toulouse. Les résultats ont démontré que la France est le troisième pays où les maux du bruit touchent le plus d’habitants. Elle se place ainsi derrière les États-Unis et l’Italie, ex æquo avec le Royaume-Uni et le Portugal.
Des conséquences néfastes sur la santé
Les résultats de cette étude viennent également démontrer que 24 % des habitants des grandes villes françaises sont exposés à un niveau de pollution sonore importante tandis que 7 % subissent une pollution sonore plus excessive. Parmi les types de bruits les plus cités et les plus insurmontables, l’on citera la circulation routière qui représente 38 % de la nuisance sonore, les conversations qui en représentent 33 %, les transports publics qui en représentent 28 % et la musique de fond qui en représente 22 %.
Ce que les habitants ne savent pas toujours, c’est que la pollution sonore a souvent des conséquences sonores sur la santé auditive et psychologique. Parmi les troubles psychologiques recensés, l’on cite de l’irritabilité et de la nervosité, mais aussi de sautes d’humeur fréquentes. 18 % des personnes exposées présentent ces symptômes tandis que 30 % des personnes sondées se disent souffrir de maux de tête, de troubles du sommeil et de manque de concentration. Pour ce qui est des troubles de santé, les maux sont tout aussi graves et pour la plupart, les risques convergent vers une même issue : l’apparition de troubles de l’audition.
Limiter les dégâts et mieux informer le public
Il apparait que les conséquences de la pollution sonore sur la santé auditive et psychologique sont réellement graves, et ce, sur l’ensemble des pays où a été menée l’étude d’Amplifon et de GfK Eurisko. En effet, même si la France se place en bonne position en termes de qualité d’audition, il reste que le niveau d’exposition actuel des habitants a augmenté, entrainant dans la foulée une hausse de 30 % des risques de troubles de l’audition.
En prévenant les risques, on limite les dégâts. Il est ainsi intéressant d’aider les gens à instaurer de nouvelles habitudes et surtout de les informer et de les sensibiliser aux dangers de la pollution sonore. En effet, seuls 27 % des personnes sondées ont une bonne connaissance des risques liés aux nuisances sonores.